Constatant l’avortement de la construction d’un C.H.U à Oran,
l’architecte Agguerabi propose dans ce mémoire universitaire une réflexion intelligente et claire sur le fonctionnement social et politique de l’Algérie à partir de l’analyse des difficultés rencontrées lors du projet.
Au moment de la prise de cette photo, sur un ton des plus incisifs qu'on lui connaît, le président exigeait devant nous tous, du Dsp. directeur de la santé, face à lui, " de lancer immédiatement la formation des futurs gestionnaires de ce projet, et en raison de la régression de la qualité de nos écoles, d'envisager même une coopération étrangère pour la gestion directe de ce futur hôpital, même si cela constituait une première, tant il faut sauvegarder cet important ouvrage. "
Ces propos importants par leur justesse et leur opportunités, seront repris par tous les journaux télévisés de l'époque, mais ne furent pas suivis d'effet par l'administration aux motifs qu'on ignore.
Ainsi on peut conclure encore une fois, que par des questionnements récurrents :
Pourquoi lancer un projet pour en faire une construction creuse faussement équipée, faussement alimentée par de vrais malades, taités actuellement ailleurs que dans ce CHU ?
Pourquoi les instructions majeures et opportunes du président de la république données il y a plus de quatre ans et répétées le 6 Juin 2000 à la pose de la première pierre de ce CHU (Photo ci-dessus) n'a pu être lancée à temps et le fut partiellement que très récemment ?
Pourquoi et dans quel but contruit-on des leurres aussi couteux ?